Aah, la saint valentin.. Une fête commerciale plus qu'autre chose. Ki Seol n'avait jamais vraiment fêté cette journée qu'il trouvait.. inutile. Comme s'il fallait un jour spécifique pour exprimer son amour envers quelqu'un. Pff. ridicule. Puis l'amour ça sert à quoi ? Oui, Ki Seol ne voulait plus y croire, depuis qu'il savait qu'il avait peu de chance pour que son coeur batte encore longtemps, il ne voulait plus croire en l'amour. Quand il avait reçu cette lettre dans sa cabine, il avait failli la jeter, la déchirer en mille morceaux et la jeter. Mais bon.. Il n'allait pas laisser sa pauvre cavalière en plan n'est ce pas ? Il n'était pas si cruel. Le jeun homme était encore allongé sur son lit, une hure avant de devoir appeler sa cavalière. Mpf. Il avait la flemme. Enfin.. Il se décida tout de même à se lever pour aller se préparer. Il alla donc prendre une douche et se prépara ensuite. Il ne savait pas comment s'habiller. Optant alors pour une jean noir et un t-shirt simple. Il ne voulait pas mettre un costard, de toute façon il n'en avait pas.

Le jeune homme se regarda dans le miroir, il avait quand même la classe, ouais ouais. Il rit légèrement devant sa superbe modestie et fit une légère moue. Sortant ensuite de sa cabine en emmenant son papier. Bon alors il devait se rendre dans les boutique, roh c'était ridicule, comment il pouvait guider sa cavalière, puis elle était déjà à cet étage ça allait être trop facile. Il sourit alors en coin et se dit qu'il la ferait un peu tourner en rond dans le bateau. Il se rendit alors dans les boutique et se cala dans un coin. Il regarda l'heure. Encore deux minutes. Au loin on pouvait entendre les demoiselles qui discutaient. Le brun regarda un peu autour de lui, il n'avait jamais vraiment prit le temps de les visiter ces boutiques. Enfin bon. C'était l'heure d'appeler. Il composa alors le numéro et attendit que l'on décroche. La voix de la jeune fille ne lui disait rien, enfin, c'était l'heure de jouer. « Bonsoir chère demoiselle. Je serais votre cavalier ce soir, quelle chance haha. » Il rit légèrement avant de reprendre « Êtes vous prête à jouer ? »

Ki Seol avait hésité avant de se rendre à l'endroit où il avait rendez vous. Il fit une légère moue, il n'était pas très convaincue de cette soirée saint valentin. Mais bon, pourquoi pas hn ? Il attendit alors l'heure exacte pour appeler sa cavalière. La voix ne lui disait rien, au premier abord. Puis, plus elle parlait, plus ça lui rappelait quelque chose. Il n'en était pas sur. Il trouvait que l'endroit où il était actuellement était trop simple à trouver par rapport à là où elle devait être. Alors il s'amuserait un peu. Le jeune homme sourit en entendant les paroles de sa cavalière. Heureusement pour lui elle était prête à jouer, huhu, tant mieux ! Il rit alors avant de reprendre son sérieux « Il vous faut monter trois étages, puis dans une salle pleine de reflets vous vous rendrez » Il sourit et la laissa marché, peut être allait elle prendre l'ascenseur il n'en savait rien. Ki Seol s'assit dans un coin et attendit sagement. Il savait très bien qu'il la guidait dans un mauvais endroit, qu'elle allait se retrouver dans la salle des miroirs, à l'étage consacré aux activités sportives. Elle n'allait donc pas le trouver haha. Mais Ki Seol était flatteur alors même s'il jouait il lui ferait tout de même un compliment.

Il attendit quelque instants avant de reprendre la parole « Alors, où en êtes vous, chère cavalière ? » Le jeune homme se retint de rire, il se contenta de laisser ses lèvres s'étirer en un sourire attendant la réponse de la jeune demoiselle. Il ne savait pas où elle se trouvait, malheureusement, il aurait bien voulu avoir une caméra cachée pour la suivre et voir ses expressions alors qu'elle cherchait le cavalier inconnu.

Je me baladais doucement le long du pont, mes doigts frottant contre le bord du pont qui séparait le bond de la mer azurée. Je gardais mon portable tout contre mon oreille, le combiné calé contre mon oreille et contre le haut de mon épaule alors que je glissais machinalement une main dans mes longues mèches blondes et châtains, comme pour les démunir de leurs boucles soyeuses et élégantes. J'écoutai rapidement mais attentivement les instructions données mon cavalier avant de répondre. « Très bien, j'y serais. » J'ai souris, et me suis diriger directement vers les ascenseurs. C'était pas avec mes talons de quinze centimètres de haut que j'allais me lancer dans une course aux escaliers.. Non non. L'envie de me briser une cheville ou même la nuque en tombant ne me donnait absolument pas envie. Rien de mieux que de prendre l'ascenseur qui m'y emmènerait en moins de temps pour le dire. Il n'y avait personne dans l'ascenseur et je me retrouvais donc face à mon propre reflet dans les miroirs qui ornaient les murs de l'ascenseur. Une fois arrivée à l'étage donné, je chercha du regard le panneau avec, indiquer dessus, les différentes salles. Une fois la salle des miroirs trouvées, je m'y rendis, mais.. Elle était bien vide. Bah tiens, ne se serait-il pas jouer de moi ? J'eus une petite moue déçue, mais le jeu venait à peine de commencer.. Et j'étais d'humeur joueuse..

En entendant à nouveau sa voix, j'eus à nouveau un petit sourire narquois. « Eh bien, j'y suis. Je suis dans la fameuse salles des miroirs. » Je pris une petite inspiration avant de continuer. « Mais vous avez l'air d'être bon joueur, et que vous avez bien jouez de mon ignorance pour m'emmener dans un endroit qui est vide de gens. » J'eus un petit rire alors que je restais au centre de la pièce, mon corps reflété par les nombreux miroirs qui composaient cette pièce qui portait un nom qui la caractérisait bien. « Soyez un amour, dites moi où vous êtes réellement. »

Spoiler:

Il fallait avouer que le jeune homme était joueur, au fond ce n'était encore qu'un enfant. Un enfant qui avait peur de grandir, peur que le temps passe. Et qui ne croyait pas aux choses futiles de l'amour, qui e voulait plus y croire, parce qu'il ne voulait pas avoir la déception de tout perdre le jour où ce serait la fin. Alors il essayait de rejeter tout ce qui se rapportait à ça, à l'amour, aux histoires de couples. Et pourtant il se raccrochait tout de même à certains personnes, il n'aimait pas la solitude, il en avait peur. Assez contradictoire. Enfin bon, en ce jour de saint valentin il aurait voulu resté dans sa chambre et ne pas en sortir, juste ne rien faire et ne pas y penser. Mais le capitaine du bateau en avait décidé autrement et il devait guider sa cavalière de la soirée à travers le bateau pour qu'elle le retrouve. Bien évidemment il avait choisi de jouer un peu et au lieu de la guider au bon endroit il la fit monter jusqu'à la salle des miroirs, un sourire coquin sur le visage. Et son sourire s'étira en l'entendant partir motivée là où il l'avait guider.

Après un certain temps il avait demandé où elle en était et sa réponse le fit légèrement rire. Il sourit à nouveau lorsqu'elle reprit la parole et répondit à son tour « vide de gens peut être mais au moins vous avez tout le loisir d'observer la beauté de votre reflet » Ah, quel charmeur ce Ki Seol, par moment ça lui prend comme ça. Pourtant au fond il ressentait une gêne comme si cette voix lui rappelait quelqu'un qui n'avait pas spécialement envie de voir, comme si c'était une voix qu'il fuyait habituellement. Enfin bon il ne voulait pas se soucier de ça ce soir. Alors qu'elle le suppliait de lui indiquer le bon chemin le jeune homme rit légèrement avant de reprendre la parole « Très bien, je vais vous le dire.. » Il laissa un temps de pause comme pour faire du suspens comme dans les jeux télévisés. Il sourit et reprit « Pour arriver jusqu'à moi il faut vous rendre sur le pont principal, de là où vous êtes partie » Il se redressa alors et alla se poster dans un magasins de souvenirs « Puis vous devez vous rendre dans un endroit où l'on va pour acheter des cadeaux à ses proches lorsqu'on part en vacances » Il fit une légère moue « Là j'en ai dis beaucoup.. ça va être trop facile pour vous » mais ça c'était pas trop grave il avait bien jouer avec elle et la soirée allait bientôt commencer.

Tout ce petit jeu m'amusait, ce genre de cache cache truqué fait pour la saint valentin.. Ouais, c'était plutôt pas mal comme jeu. C'était intéressant, et assez drôle. Mais, quelque part, j'avais peur de tomber sur quelqu'un qui ne m'appréciait pas ou qui ne m'apprécierait pas.. Même si ce n'était pas comme si j'avais beaucoup d'amis sur le bateau, certes. Ou que je cherchais réellement un petit ami ici, enfin, je n'en cherchais pas vraiment grâce à cet événement, même si, si sa se produisait, ça ne me gênerait pas franchement. Au contraire, ça m'arrangerait, mais il ne fallait pas croire. La poursuite du bonheur ne se faisait pas comme ça, en une soirée. Il n'y avait que dans les films passion ou bien romantique que ce genre de choses se produisaient. Ma vie n'était pas franchement digne d'un film romantique. J'étais peut être une petite princesse dans l'âme, je n'avais pas le romantisme dans mon passé.

A son compliment, j'eus un petit rire, alors que je relevais les yeux sur les miroirs qui reflétaient mon visage ainsi que mon corps. Mon reflet. « Oh, et mon cavalier est un séducteur sans même savoir qui je suis. Si c'est pas magnifique, ça. » J'eus à nouveau un petit rire, alors que je me tournais pour sortir de la salle, et retourner dans le couloir. Observer mon reflet, ok, mais je n'étais pas narcissique au point de m'observer pendant des heures, voyons. Je marcha un instant avant qu'il ne se décide à me dire où il se trouvait réellement, mais par énigme à nouveau. « Une boutique de souvenir, donc.. ? » demandais-je comme pour moi-même, mais cette question fit écho dans le combiné, et j'eus un petit sourire. « Peut-être pas si facile de vous trouvez s'il y a du monde là où vous êtes.. Je ne vous repérerais sûrement pas aux premiers abords. » Tout en parlant, je m'étais retrouvée dans l'ascenseur qui me ramena à mon point de départ : le pont principal avec les boutiques de souvenirs. Je marcha quelques instants, mes talons claquant contre le sol avant de trouver la boutique de souvenirs, et comme je me l'étais dis, il y avait du monde dans la boutique. Comment le repérer alors.. ? « Comment êtes vous habillé ? »

Ki Seol avait flatté sa cavalière, il l'avait fait exprès, à vrai dire. Tout ça l'amusait, vraiment. Il avait rit de sa farce, de l'avoir envoyé à l'autre bout du bateau alors qu'elle était tout prêt. Il fit un sourire satisfait à la remarque de la jeune femme, oui un séducteur quand il veut. Mais ce soir, c'était le soir où il fallait séduire non ? De toute façon, il ne comptait rien faire à part passer la soirée avec cette demoiselle, qui qu'elle soit. Ils s'entendraient sûrement bien, ou du moins il l'espérait. Le jeune homme sourit avant de lui dire où elle devait se rendre, il l'avait fait par devinette encore mais au fond c'était facile, très facile. Il le fit d'ailleurs remarqué à sa cavalière. une boutique de souvenir elle avait bien deviner. Ki Seol ne lui dit cependant rien, attendant sagement. Il se leva de son coin et observa l'allée du regard. Il ne répondit pas à sa remarque, elle n'avait pas tord, il était bien entouré, il y avait pas mal de monde là.

Le jeune homme attendit encore un peu avant de voir une demoiselle arriver au téléphone. Lorsqu'il la reconnu il se figea, oh.. non. Pourquoi avait il fallut que ce soit elle, celle qu'il fuyait en temps normal. Il soupira intérieurement et sortit de ses pensées lorsqu'elle lui demanda comment il était habillé. Il baissa les yeux sur lui et fit une moue, il était habillé de façon assez banale, en fait, classe, mais pas différentiable des autres. Il s'avança alors vers elle et lui raccrocha au nez sans dire un mot. Un sourire en coin sur les lèvres, une fois à sa hauteur il lui tapota l'épaule, étant donné qu'elle était dos à lui. Il la regarda alors se tourner et fit un léger sourire « Re-bonsoir, chère cavalière. ». Il jouait un peu la comédie, au fond il appréhendait cette soirée maintenant. Pourquoi était il tombé sur une personne qu'il ne voulait pas forcément voir, non pas qu'il la détestait, au contraire, il ne voulait pas trop l'apprécier, parce qu'il ne voulait plus s'attacher. Il adressa un sourire à sa cavalière avant de lui tendre la main « On y va ? Je crois qu'une fête nous attend là haut ».